Quittant ses genêts et sa lande,
Quand le bizuth devient khâgneux,
Il voit danser la sarabande
Des plus beaux rêves orgueilleux.
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Quand je sortirai de l'École,
Je serai bien considéré,
Je promènerai mon auréole
Au milieu des cons sidérés. »
Une année se passe en silence,
Le khârré chiale comme un tordu,
Il décroche un' bourse de licence,
Avec un' veine de pendu.
Mais le pauvre gars,
Quand vient l'résultat :
« Cet échec est bien vexatoire,
Et je méritai beaucoup mieux,
J'fous ma bourse à la balançoire,
L'an prochain, j'rupine comme un dieu ! »
Mais le gâtisme au cul verdâtre
Le guette comme au coin d'un bois,
Sans essayer de se débattre,
Lugubrement le khûbe boit...
Et le pauvre gars,
Devant l'résultat,
En songeant à l'agricuture
Qu'il n'aurait jamais dû quitter,
S'en va prendre une bonne biture,
Pour finir l'année en beauté.
Désespérant d'être archikhûbe,
Dans une triste faculté.
Il retourne à ses chèr's études,
Et ne veut plus boire que du thé.
Et le pauvre gars,
Quand vient le trépas,
En songeant à sa vieille Khâgne,
Que jadis, d'un air méprisant,
Il osait comparer au bagne,
Il se dit : c'était le bon temps !
Khagna Lugdunensis et Tribus Veterum Lycée du Parc 1, boulevard A. France 69458 Lyon cedex 6 KhagnanospamLugdunensis@free.fr ou Tribus Veterum@free.fr